Je suis médecin

Comment pouvez-vous, en tant que médecin généraliste, participer à ClaudicationCare ?

La claudication intermittente se manifeste, entre autres, par une gêne au niveau des jambes lors de la marche, qui disparaît au bout de quelques minutes. En Belgique, à ce stade, on basculent assez rapidement vers des procédures invasives (dilatation par ballonnet avec ou sans stent, éventuellement pontage).

Pourtant, la littérature (inter)nationale  est claire : un programme « conservateur » doit dans un premier temps être proposé au patient.

Ce processus consiste à :

  • correction des facteurs de risque modifiables (hypertension artérielle, tabagisme, hypercholestérolémie, diabète, ...) par un changement d'hygiène de vie et/ou de médicaments
  • et une thérapie par l'exercice supervisée avec un kinésithérapeute qui connaît les bonnes directives

La littérature montre qu'à long terme (3 à 6 mois) les résultats fonctionnels pour le patient (sans douleur et distance de marche maximale) sont comparables aux procédures invasives, mais qu'avec la procédure conservatrice les résultats durent plus longtemps et que la qualité de la vie est nettement meilleure. Après une procédure invasive, le risque de réintervention après 2 ans est d'environ 35 %.

Avantages concrets de la voie conservatrice :

  • Aucun risque d'intervention
  • Plus grande chance de changement de style de vie grâce à un contact régulier avec le kinésithérapeute, qui agit également comme « coach »
  • Amélioration significative de la distance de marche et de la qualité de vie
  • Les processus artérioscléreux à d’autres endroits sont également influencés positivement. Les deux jambes en profitent.
  • Le patient apprend à gérer la douleur
  • Le patient apprend à assumer la responsabilité de sa thérapie
  • Financièrement avantageux pour les soins de santé
  • Application du principe des « soins par étapes » : si aucune amélioration attendue n'est obtenue après 3 à 6 mois, une intervention par chirurgie peut toujours être réalisée
  • 6,4 % des patients subissent encore une intervention invasive après une thérapie supervisé et des conseils en matière de mode de vie. Après une intervention invasive, 35,1 % des patients subissent une deuxième intervention invasive.

Pour établir la préscription :

Le médecin diagnostique une claudication intermittente et prescrit : « Claudication intermittente phase X ». 
Il oriente le patient vers un thérapeute ClaudicatioCare et mentionne la thérapie : « Programme de traitement conservateur avec thérapie par les exercices supervisés et conseils d'hygiène de vie ».
Le nombre de sessions ne doit pas être indiqué sur la préscription.

En tant que médecin, vous pouvez vous attendre à un premier rapport du kinésithérapeute après 6 mois, qui vérifiera s'il y a une nette progression de la distance de marche. 
Un autre rapport suivra après 12 mois.

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